Dear diary,
Please, pretty please
2
Mai 2011, 23h27
Kalinka
Liouli
me retient tellement bien...
Ne
m’en veux pas jolie déesse,
Je
cherche juste la tendresse.
Une
courte nuit d’évasion,
De
sommeil, transition.
Un
oubli de tout
Pas
d’amour fou
Etre
bien,
C’est
tout.
Katioucha
Chante
terrible demoiselle, dévoile tes charmes et descend le long de ces rivières de
sang. Tire, absolue vérité que personne n’ose affronter. Si même toi ne sais
pas où ta colère s’arrête, n’attends pas que l’on t’apprête. Lance tes foudres
puisque c’est destin et détruis jusqu’au matin. Rugis monstre inespéré et
perds-moi encore une fois. Personne n’attend plus tes visites, et je ne suis
personne pour accepter ça.
-Sors
de ta comptine enfantine et deviens décalée, danse enragée, envoie-moi en l’air
et détruis mes vérité.
Plus
belle encore, au point du jour… Auras-tu seulement un regard, avant de repartir
dans ta langoureuse épopée, bohémienne évasive et complexe d’honnêteté. La
beauté tue lorsqu’elle est bien employée.
Reprise d’Août 2010
Le misorgueilleux
Un
client c'est comme une femme
Tu
l'approches sans savoir à quoi t'attendre
Tu
lui parles et tu vois rapidement son âme
Tu
l'accroches sans laisser la situation se tendre...
Au départ
dans la place tout est rose
Pas
de souci, on passe notre temps ensemble, on rit
Et
puis au bout d'un temps la métamorphose
Situation
de crise... Faire face, rassurer, être poli...
Voilà
c'est géré... comme elle est heureuse !
Elle
s'approche, belle au sourire d'apôtre,
Te
séduit, te lèche, vicieuse et visqueuse ;
Oublie
ta liberté, ta vie c'est la vôtre.
Elle
te veut, elle te suit, à temps-plein pauvre ami
Alors
souffle, respire, prépare-toi... Et fuis !
Le
titre d’après Céline cet été là : « Le miso »... Son statut msn
le soir-même : « Quand on veut, on peut. Je
te veux, je peux ? »
Misandrie va...
Yaël Naim – Toxic / Red Hot – Around the world
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27 Avril 2011, 00h37
Never back down
Youps…
2009 ça date. Et comme si rien ne s’était passé, reprendre du service.
Réécrire, retranspirer, reréfléchir pour se retrouver. Peut-être que je devais
me perdre pour mieux me retrouver… Ai-je au moins des choses à dire ?
Entre American Dad, Family Guy et les Simpsons, ma culture est sans conteste en
phase d’expansion massive. Alors oui les FAI ont ordre de bloquer une partie de
la toile et ça ne pose de problème à personne. Sauf à moi qui réfléchis et est
déjà au moins 3 solutions de contournement pour défier ces lois idiotes. Et
puis les guerres, et puis la faim, et puis les injustices et puis les crétins…
Bof rien à changer, tout est toujours pareil.
Mais
honnêtement, je m’amuse au boulot (c’est ma nouvelle philosophie), je regarde
des séries bidons, je trinque, je mate, je joue, j’enchaîne les rôles sans
encombre et sans complexe ; mais après tout ça, le seul moment où je suis
vraiment bien, c’est avec un bon morceau de hardrock et en faisant un kata.
Alors quoi ?
Voler
J’ai
vu trop d’oiseaux, trop pensé ;
J’ai
vécu trop de maux, trop aimé.
J’ai
tourné dans ma tête trop
De
mots, enchaîné les pensées,
Et
elles m’ont enchaîné à la réalité.
Laissez-moi
retourner à mon rêve
Et oublie-moi
princesse Laïla.
Je
ne trouverais jamais trêve
Mais
qu’importe, tu n’es plus là.
Ton
repos tu as bien mérité.
Et
je continue mon cycle sans fin
Celui
où je suis, j’aime, je plainds,
Je
vole, je délire, je viens… Assassin.
J’ai
croisé trop d’oiseaux, trop pensé ;
J’ai
vécu trop de pensées, trop aimé.
Perdu
dans les limbes de mon obscur
Territoire
crânien, c’est à la dure
Que
j’apprends la vie ce matin.
Il
est trop tard pour les câlins,
Trop
tôt pour les catins.
Pas
envie de faire le malin,
N’oubliez
pas que je suis triste
Et
garez-vous d’appeler mon vice.
Parmi
les oiseaux qui volent,
Je
suis là et aussi vole.
Let me buy you :
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Décembre
2009
Divers
J’ai
une relation particulière avec le sommeil, on passe souvent une partie de la
nuit à se chercher tous les deux. C’est lorsque l’on s’est trouvé, au petit
matin, qu’il est déjà l’heure de se quitter. Pour…
Croire
en l'exception
Pour
confirmer la règle
Regarder
la vie de haut
Se
jeter comme un aigle
Affamé
sur une proie
Sans
défense et inespérée
J’ai
cru en nous de ces façons
Puis
j’ai perdu la raison
En
me ralliant à ces règles
Inutiles
de toute façon.
Aire de Merzan
En
passant s’arrêter, quelques instants se poser.
Laisser
nos yeux divaguer, sur l’eau, le ciel et les voiliers,
Une
seconde encore qui ne paraitra qu’une éternité.
Passer
la nuit ici à te caresser
Sans
que nos peaux se touchent
Te
regarder partir et rêver
Dans
un noir d'escarmouche.
Au
matin se réveiller et admirer…
Demi-lune,
au petit jour suspendue dans le ciel
Comme
une décision attendant qu’on s’attarde sur elle
Demi-lune
en plein jour suspendue dans le ciel
Comme
une certitude attendant qu’on doute d’elle.
Sine
die, mais savoir un jour recommencer.
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Mardi 2 Septembre 2009, 00h35
Heure de dormir
Ce n'est pas l'heure de rire
Je n'ai pas envie de chouiner
Juste des difficultés à dormir
Et à me sentir englobé
Dans le cycle des envies
J'ai oublié de m'inclure
Je ne comprends pas la vie
Je suis une raclure
Indéfinissable particule
Trimballée aux quatre vents
Qui me trouve m'encule
Parlerons vengeance et testament
Testez-moi imbéciles heureux
Je joue mieux que vous
A ce terrible jeu
D'atouts
Tu es mon équilibre
On a tout pour réussir
Rien ne nous séparera
Et tant d'autres sarcasmes
Finirons par nous noyer
Achanes energeia
De la bêtise
Tu naitras
Terre magnifique
Lève-toi et montre
A ces fourmis elfiques
Que tu es un monstre.
Lo
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Vendredi 14 Août 2009, 16h39
Réfléchissons
Réfléchissons. Peu, mais réfléchissons bien.
Lo
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Mercredi 29 Juillet 2009, 01h03
Le cycle de la rencontre, dans mon
monde
Si tu me sens décalé, c'est que je le suis. Je trouve ça beau d'avoir réussi à
te conquérir sans costume ou rose entre les dents. Sans en avoir rajouté et
sans même avoir essayé de me faire aimer. Tu me sens décalé. Les attentions
sont présentes, les sentiments les suivent. Décalé dépend de tes références.
Tes premiers pas dans mon monde n'ont pas été désagréables, avance encore un
peu. Tu peux toujours sortir, ce n'est pas moi qui vais t'en empêcher, trop
vécu pour ça.
Un drôle de conte quand même notre histoire. Je veux la garder sous la forme
d'un espoir, que tu m'as donné. Garder les bons moments... Tous ? Impossible il
y en a tellement. Ta présence parfois suffit à figer un sourire sur mes lèvres.
Tes doigts parfois sont trop pour oublier qu'ils sont sur ma peau. Tes mots me
manquent souvent, je les imagine murmurés à mon oreille comme un enfant.
Je n'étais pas forcément bien quand on s'est rencontré. Je ne sais pas si je le
serais un jour. C'est le drame de ma vie : c'est le spleen de Baudelaire, le
mal du siècle d'autres... « Appelle-moi comme tu veux, je suis avec lui.
Pour toute sa vie. » Le voilà qui parle... Il est peut-être temps qu'il
s'en aille, qu'il ne reste que nous.
Car toi... Tu es là, bien ancrée en moi... comme un bateau qui s'accroche à son
port dans la tempête. Tu m'apportes de la lueur au creux des nuits, des envies
lorsque je m'ennuie, des délires quand je n'en peux plus, des délices comme on
n'en fait plus, comme je n'en connaissais plus, comme je n'en ai pas beaucoup
vécus.
Toi... toi, toi, toi... tu es là, encrée en moi... comme la goutte superflue
qui s'étale sur le papier, la goutte nécessaire sans laquelle on ne saurait
dire si une lettre est réelle ou onirique, la goutte indispensable au germe de
l'idée qui fait prendre en retour la plume et le papier.
Et moi... moi je vis avec mes fantômes et mes spleens, sans comprendre que
notre histoire puisse les effacer. Mais je le vois bien que tout s'efface, et
c'est tellement bon de se les laisser oublier. Tellement bon de te regarder
sommeiller. Bon de te sentir à mes côtés. De sentir ta pensée. D'y penser.
La salvatrice de mes heures perdues, l'opposée de mes noirceurs d'âmes, la
succube de mes idées perverses ou dérivantes... Et tu peux penser que je mérite
de me faire soigner. Qu'importe si dans le fond j'arrive à me faire aimer.
Ambiance
Damien
Rice - 9 Crimes
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Lundi 29 Juin 2009
Ephémère Afrique
La vie là-bas
Jour sans lendemain
Tendre la main
Manger à sa faim ;
L'envie ici bas
Nuit sans amertume
La lumière se rallume
Pur jus d'agrume.
Une autre période
Encore un exode
L'épopée s'érode,
Demain est une ode,
Ils le savent,
Qui n'existe pas ;
Alors prends-moi
Apprends-moi
Lis-moi
Embrasse-moi
Ecris-moi
Câline-moi
Baise-moi
Caresse-moi
Vis-moi ;
Car eux le savent,
Ca n'attend pas.
Lo
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Lundi 25 Mai 2009
Imagine
Comme elle est douce
Quand je l'imagine,
Quand elle me pousse
Et joue sa divine
Présence pour
Nous faire oublier
Jusqu'au petit jour.
Comme elle est rousse,
Cette pudeur
Qui dicte sa frousse
A mon coeur,
Qui contre un mur
Pour prouver sa bravoure
Sans hésiter s'est élancée.
Comme elle est bleue
Cette veine énervée
Palpitante et vivante,
Elle va bientôt éclater.
Comme je suis rouge
De me sentir aimer.
Honte et glamour
M'ont envahit pour baiser.
Je veux me battre,
Je suis bien assez énervé.
Je peux tuer,
Je l'ai déjà pratiqué.
Ma vie n'est pas dure,
Et c'est dans le feu
Que je m'en irai.
Comme tu est douce
Que j'aime imaginer...
Que jamais tout cela
Ne sera réalité.
Lo
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20h58 Jeudi 26 Février 2009
Pour le black-out français
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19h33 Dimanche 7 Février 2009
Passe
Ecrit sur l'album « Hobo » de Charlie Winston, en pensant au film « Seven
pounds » entre autres choses.
L'homme est un rapace, avide de ce qu'il n'aura jamais, chassant une vie
meilleure sans même essayer de comprendre ou d'apprécier la sienne.
L'homme est un lapin, chasser par la publicité, copulant sans complexe et sans
comprendre que son égoïsme est tellement grand qu'il engendre la perte de sa
déscendance sans même avoir assuré son propre et proche avenir.
L'homme est un rat, passe ton chemin hermite des collines, tu ne la trouveras
pas cette perle rare qui mériterait ton don. Oublie-nous donc toi qui vivait si
bien, détaché du monde normal et en harmonie avec le vrai. Chante et joue de
tes instruments sublimes, seul tu es le plus heureux. Magnifie tes jours et
élève tes pensées, tes jours et ta vie, bien au-dessus des nôtres, pauvres fous
serviles assassinés par les villes. Je t'envie, preuve que ma vie est
imparfaite. Que veux-je de plus que d'être comme toi ?
Lo
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22h22 Mercredi 28 Janvier 2009
Insomnie n° 6873
Ca fait deux heures que je tourne en rond alors que je sais ce que je devrais.
Je passe d'une pensée à une idée alambiquée sans me laisser le temps de
souffler. Ca fait des heures que j'oublie de domir ou de me nourrir, que le
moindre besoin ou la moindre envie m'ont fui.
Ca fait désordre de ne même plus savoir comment vivre. J'envoie des courriels,
je communique avec lui, avec elle. Ca fait des ordres qui passent et que je ne
sais pas interpréter, ça y est je ne sais plus réfléchir.
Ca fait partie de moi et je te suivrai jusqu'à l'infini. Quelle belle phrase
dans la bouche d'un junky. Ca fait patrie, tu es ma patrie et je te suis dévoué
jusque dans mes insomnies.
Lo
Le parfum de nos envies
Porter par un instinct primaire d'homo-consomus, j'ai pendant quelques minutes,
une heure tout au plus, laissé tomber l'être civilisé habituel. En effet, je
suis un homo-comunicus et la consommation en temps normal ne m'intéresse guère.
Pourtant, cette fois j'ai craqué, comme appelé par des sirènes alléchantes,
entraîné par la foule, emporté par le vent, porté par le courrant... J'ai
acheté... De l'encens.
Lo
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00h59 Jeudi 15 Janvier 2009
Tant pis, m'envoler
Et rentrer chez moi, la tête dans les épaules, un dos de bossu formé par mon
écharpe sous mon manteau ramassée. Oublier la soirée trop courte, les autres
peut-être trop nombreux, le manque de franchise et les départs précipités.
Avoir quand même la tête qui tourne et envie de chier, mais que ce soit bien la
seule envie qui m'anime en cette fin de vie d'une nouvelle journée.
Et me plonger dans mon lit, frais mais douillet, essayer encore une fois d'y
dormir sans y parvenir. Arriver à somnoler, à balader les idées qui tour à tour
m'animent, me survivent ou m'envoient promener.
Et qu'il est tard et que j'aimerais dormir plutôt que de rentrer de soirée et
d'avoir le vertige en voyant ma vie défiler, sous mes pieds, et au secours
vainement m'appeler.
Et m'effeuiller comme un arbre l'automne. Sur le lit m'affaler. Avoir des
fourmis dans les jambes et ne même pas vouloir m'en séparer.
Et vérifier mon réveil, me jeter dans les bras de Morphée qui ne parvient pas à
me rattraper.
Et jeter des mots sur un téléphone, un papier ou un écran à peine
rétro-éclairé.
Et boire quelques gorgées... Et fermer les yeux... Et m'envoler.
Et personne pour m'en empêcher.
Et recommencer.
Lo
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Mardi 6 Janvier 2009
Spleen
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Charles Baudelaire